Les variations hormonales associées à la puberté, la grossesse ou la ménopause influencent également la production de sébum, modifiant ainsi l'hydratation de la peau.
Avec l'âge, la diminution naturelle de l'activité des glandes sébacées et sudoripares contribue aussi à une peau plus sèche.
Enfin, des maladies systémiques telles que l'hypothyroïdie ou le diabète peuvent détériorer la capacité de la peau à maintenir son hydratation, exacerbant la sécheresse.
Facteurs environnementaux influençant l’hydratation de la peau
La sécheresse cutanée peut être fortement influencée par divers éléments environnementaux. Le climat joue un rôle déterminant : les basses températures hivernales tout comme les hautes températures estivales réduisent l'humidité ambiante, rendant la peau plus sèche. Les systèmes de chauffage et de climatisation contribuent également à cette sécheresse en diminuant l'humidité de l'air intérieur.
Une hygiène excessive ou inadaptée peut aussi aggraver la situation. Des douches fréquentes ou prolongées, surtout si l'eau est chaude, peuvent altérer la barrière lipidique cutanée, accentuant ainsi sa sécheresse. De même, la natation, particulièrement dans des piscines chlorées, tend à dessécher la peau significativement.
L'utilisation de produits de soin agressifs, tels que certains savons et détergents, peut éliminer les huiles naturelles essentielles au maintien de l'hydratation de la peau. En outre, l'exposition solaire sans protection adéquate peut non seulement endommager le collagène et l'élastine mais aussi accélérer le vieillissement cutané et augmenter la sécheresse de la peau.
Enfin, certains médicaments comme les rétinoïdes, les corticostéroïdes topiques et les diurétiques, sont des facteurs contributifs à la sécheresse cutanée, en raison de leur impact sur la fonction barrière de la peau.